Le cru 2016 du Salon du dessin contemporain est un grand cru!
Voici une sélection de mes « coups de coeur »:
– Les enluminures contemporaines d’Agtahe Pitié à la galerie Michel Soskine (stand C11)
Peut être l’une des propositions les plus originales de ce Salon, pour cette jeune Toulousaine qui s’attaque à un savoir-faire ancestrale long et fastidieux (tout est doré à la feuille d’argent et d’or, aquarellé et cerné) pour raconter les grandes et petites histoires de notre monde contemporain avec beaucoup d’humour.
– Les papillons Pyrogravés de Marianne Lang à la galerie Bäckstrasse4 (Stand C14)
Magnifiques objets, ces dessins délicatement brûlés révèlent notre besoin de se rapprocher toujours plus près du soleil.. quitte à s’en brûler les ailes.
– Les vagues aériennes de Thomas Müller à la galerie Patrick Heide (Stand C21)
Méditatif et poétique, les dessins abstraits de Thomas Müller invitent à la rêverie et jouent sur le vibration optique provoqué par la répétition de la même forme.
– Les univers torturés de Levi Van Veluw à la galerie Particulière (Stand B16)
Tiré d’un cauchemar, les nouveaux dessins de la série The collapse of cohésion, dépeignent des univers à la fois ouverts et extrêmement oppressants, jouant sur des perspectives centrales qui donnent l’impression de pouvoir s’échapper, alors qu’il n’en est rien!
– Les coeurs envoûtants de Javier Pérez à la galerie Papillon (Stand A8)
Mêlant aquarelle, encre, gouache et crayon avec une virtuosité technique impressionnante, ces coeurs, arrachés et exposés sur le papier sont d’une infini finesse.
– La technicité impeccable de Tim Plamper à la galerie Suzanne Tarasieve (Stand A13)
D’un rendu quasi photographique, les dessins de Tim Plamper sont d’une technicité bluffante!
– Coup de coeur pour le stand de la galerie Sémiose (stand A3) »
Cette année, la palme du meilleur stand revient pour moi à la galerie Sémiose, qui expose des artistes aux propositions singulières.
Les dessins humouristiques et irrévérencieux du collectif Taroop & Glabel.
Les portraits en creux d’Hippolyte Hentgen font l’effet de photogrammes dessinés et colorés, laissant le spectateur combler les vides de ces images fascinantes.
On peut aussi y découvrir des grands formats de Françoise Petrovitch, à l’univers poétique et singulier.
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