Étiquette : palais de tokyo

  • Trois bonnes raisons de ne pas rester chez soi le weekend prochain!

    Les vacances sont terminées, les cloches sont passées, le chocolat est mangé… Ce n’est pas une raison pour retourner hiberner!
    En effet ce weekend, vous avez trois bonnes raisons pour sortir de votre tanière:

    LE FESTIVAL DO DISTURB AU PALAIS DE TOKYO
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    Les 21, 22 et 23 avril 2017, de jour comme de nuit, ça va bouger au Palais de Tokyo!
    Au programme de cette édition figurent plus de 40 propositions au croisement de la danse, de la performance, du théâtre et de la musique : des créations nouvelles, des pièces inédites en France ainsi que des performances revisitées pour l’occasion. Espérons que les œufs d’Abraham Poincheval ne seront pas trop dérangés…
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    LE WEEKEND INTENSE SUD – OUEST DU MOIS DE LA PHOTO
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    Le mois de la photo se tient désormais au printemps et s’étend désormais à 31 communes du Grand Paris. Pour inciter les parisiens à oser franchir le périphérique, des « weekends intenses » avec des rencontres et des navettes à disposition du public sont organisés. Les 22 et 23 avril, c’est le Sud-Ouest de la capitale qui seront à l’honneur: De Vitry (MAC/VAL) à Versailles (Espace Richaud), en passant par la maison des arts de Malakoff… Bon voyage!
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    URBAN ART FAIR AU CARREAU DU TEMPLE
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    Pour sa deuxième édition qui se tiendra du 20 au 23 avril 2017, Urban Art Fair accueille dans les espaces du Carreau du Temple une trentaine de galeries françaises et internationales spécialisées en art urbain. Pour la première fois cette année, la foire investit l’Espace Commines avec l’exposition « Cannot be Bo(a)rdered », utilisant le skateborad comme support. Un cycle de projection autour de l’histoire du street art se tiendra le vendredi 21 et le samedi 22 avril 2017 à l’Auditorium du Carreau du Temple. Accessible en entrée libre, chaque projection débutera par une introduction de l’historien de l’art Christian Omodeo et sera suivie d’une conversation.
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  • Quelques images des expos d’été du Palais de Tokyo!

    CÉLESTE BOURSIER-MOUGENOT – ACQUAALTA
    On attendait avec impatience l’exposition du Frenchie qui représente notre beau pays à la Biennale de Venise, la voici enfin et on ne risque pas de la louper!
    En effet, l’installation Acquaalta de Céleste Boursier-Mougenot est spectaculaire.
    La surface d’exposition est transformée en un énorme bassin plongé dans l’obscurité, que le spectateur est invité à contourner à pied mais aussi à traverser … en barque!

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    Le son, très important dans les pièces de Céleste Boursier-Mougenot, est omniprésent et accompagne le spectateur dans cette traversée du Styx (l’un des fleuves des enfers grec).
    Cet univers obscur est peuplé des silhouettes des spectateurs projetées sur les murs de manière cryptée. Ces apparitions insaisissables, qui s’effacent presque aussi vite qu’elles nous sont apparues sont pour moi la vraie réussite de cette installation, un peu trop séduisante à mon goût.
    En effet, tout est réuni pour marquer les esprits et impressionner le public: débauche de moyens, espaces d’exposition complètement métamorphosés, aspect ludique de l’eau et du voyage en barque, mais pour quelle finalité?
    Cette descente dans les enfers grecs au beau milieu d’une crue Vénitienne me parait tout de même un peu superficielle et ne laisse au final pas plus que l’impression féérique d’un tour de barque dans Le monde des poupées d’Eurodisney.
    Bref, c’est esthétique, impressionnant, drôle et ludique (donc je vous conseille tout de même d’y aller pour passer un bon moment) mais pour moi cette installation ne fera pas date pour ce qu’elle porte mais pour l’exploit technique accompli: transformer le Palais de Tokyo en piscine.

    PATRICK NEU
    L’exposition de Patrick Neu regroupe une trentaine de pièces, plus fines et délicates les unes que les autres. Utilisant des matériaux fragiles et transparents comme le verre, le cristal ou les ailes d’abeilles, l’artiste multiplie les références aux oeuvres classiques, de Bosch à Rubens, que l’on voit apparaitre ou disparaitre en fonction de l’angle par lequel on regarde l’objet.

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    Mention spéciale aux verres à vin noircis avec de la fumée de bougie et gravés par l’artiste, ainsi qu’à la vitrine dans laquelle on peut voir (ou pas en fonction de l’angle de vue), le corps du Christ mort d’après Hans Holbein le jeune, s’inscrire parfaitement dans l’espace du meuble, qui devient alors un cercueil.

    JASPER JUST – SERVITUDES
    L’artiste vidéaste Danois investit les sous-sols du Palais de Tokyo avec une installation composée de 6 projections.
    Comme a son habitude, l’artiste nous embarque dans un univers mystérieux et esthétique, jouant ici sur une certaine étrangeté du handicape chez des personnages dotés d’une beauté parfaite.
    L’installation est imaginée comme un parcours au fur et à mesure duquel le spectateur rencontre de nouveaux acteurs, seuls ou nous interpellant du regard, évoluant dans le décor du One World Trade Center, gratte-ciel à la fois iconique et controversé, qui devient le personnage principale de cette installation vidéo.

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    MAIS AUSSI…
    La chasse aux clés USB d’ARAM BARTHOLL. Je n’avais malheureusement pas d’ordinateur sur moi hier soir, je ne pourrais donc pas vous révéler le mystère des fichiers contenus dans ces clés, disséminées dans les murs du Palais…

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    Le délicat travail des matières de SHELLY NADASHI.DSCN0079

    Les fresques murales en poussière d’HANNAH BERTRAM.HANNAH BERTRAM

    Les œuvres trash/pop de l’artiste chinois TIANZHUO CHEN.

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    Et l’installation « foisonnante » de l’artiste Thaïlandais KORAKRIT ARUNANONDCHAI.

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  • Quelques expositions à découvrir en ce moment dans les musées!

    plan2Musée de la Chasse et de la Nature
    62, rue des Archives
    75003 Paris

    JEAN-BAPTISTE OUDRY
    JULIEN SALAUD
    Les chasses nouvelles
    Jusqu’au 14 juin 2015

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    Le plasticien Julien Salaud est invité à faire dialoguer son travail avec quatre importantes tapisseries, tissées en 1728 d’après les cartons de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755). À ce précieux tissage de laine et soie répond le bestiaire de fil et de taxidermie de Julien Salaud. En effet, on retrouve ses fameuses sculptures animalières rebrodées de fils de coton et de perles de rocaille, mais on découvre également une sculpture troublante, œuvre remarquable où l’artiste crée un animal hybride entre sanglier et faisan. Julien Salaud expose également un ensemble inédit de dessins et une vidéo récente.

     

    CLAIRE MORGAN
    The Gathering Dusk
    Jusqu’au 14 juin 2015

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    Dans une spectaculaires installation, l’artiste irlandaise Claire Morgan associe des animaux naturalisés à des structures géométriques. Ces dernières sont réalisées dans des matériaux extrêmement légers qui leur confèrent un aspect arachnéen: ici, des petits morceaux de sacs plastiques, comme des pétales de fleurs, sont suspendus à des fils de nylon et composent des plans d’une rigueur parfaite qui flottent dans l’air et « emprisonnent » les animaux naturalisés de la Salle du cerf et du loup.

     

    plan2Jeu de Paume
    1 place de la Concorde
    75008 Paris

    TARYN SIMON
    Vues arrière, nébuleuse stellaire et le bureau de la propagande extérieure
    Jusqu’au 17 mai 2015

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    Pour sa première exposition d’envergure en France, Le jeu de Paume  présente un ensemble d’œuvres réalisées par Taryn Simon depuis 2000. Une demie douzaine de séries et des vidéos aident à entrer dans l’univers de Taryn Simon, à la fois politique et poétique. Ses pièces mélangent photographie, texte et graphisme dans le cadre de projets conceptuels qui sont l’aboutissement de longs mois de recherches et de rencontres, afin de créer des séries qui engagent une réflexion sur l’identité, le réel, le fictionnel, le poids des secrets, etc. Mention spéciale à sa série The Innocents, portraits d’hommes ayant été accusés à tort, puis innocentés après avoir effectué plusieurs années de prison. Mises en scène à la manière de photographies fictionnelles, ces images mettent en lumière le destin de ces hommes à qui l’on a voulu imposer une histoire personnelle fictive.

     

    plan2Espace culturel Louis Vuitton
    60, rue de Bassano
    75008 Paris

    ISA MELSHEIME
    FRED SANDBACK
    CHIHARU SHIOTA
    HANS OP DE BEECK
    Le fils rouge
    Jusqu’au 3 mai 2015

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    Le fil rouge explore le fil comme support principal dans la pratique des artistes contemporains.  À la place du pinceau, le fil peut être brodé ou collé sur le support image, ou en l’étirant à différentes échelles et dans des configurations variées, il permet de former des sculptures, tracer des lignes dans l’espace, reproduire des principes architecturaux ou donner l’impression de suspendre les lois de la physique. La plupart des artistes exposés ne travaillent pas exclusivement avec le fil mais s’en servent comme d’un support facile à manipuler offrant un large éventail d’applications. On y trouve notamment une magnifique installation de Chiharu Shiota, qui crée une véritable forêt de fil, qui embarque le spectateur dans un monde fantasmatique.

     

    plan2Palais de Tokyo
    13, avenue du Président Wilson
    75 116 Paris

    Le bord des mondes

    Jusqu’au 17 mai 2015

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    Peut-on faire des œuvres qui ne soient pas « d’art » ? C’est en s’interrogeant avec Duchamp sur l’essence de la création et ses territoires que le Palais de Tokyo explore les mondes à la lisière de l’art, de la création et de l’invention. A la lisière de l’art et de l’invention, l’exposition fait voler en éclats les frontières entre les mondes, entre territoire artistique identifié et mondes parallèles absents du système de l’art, en explorant le fécond précipice qui peut les unir. Mathématiques, robotique, mode, trublions du net ou génial inventeur, cette exposition invite les artistes « périphériques » du monde de l’art à nous questionner sur les limites de ce concept, repoussées sans cesse par nos artistes contemporains.

  • La photo de la semaine!

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    Numen/For Use
    Tape Tokyo, 2013
    À voir dans l’exposition Inside jusqu’au 11 janvier au Palais de Tokyo.

  • C’est l’été… les galeries fermées, n’oubliez pas les musées!

    En raison de la fermeture estivale des galeries d’art, Les Galeries Pour Tous ferme ses portes durant le mois d’aout… Mais c’est pour mieux revenir à la rentrée avec une programmation éclectique et passionnante!
    Heureusement, les curieux peuvent quand même assouvir leur soif de culture en allant visiter les expositions des musées!

    lineofdestiny05_content_0N’hésitez donc pas à aller découvrir l’exposition Photographies, d’Oscar Munoz, jusqu’au 21 septembre au Jeu de Paume.
    Je dois l’avouer, l’affiche ne m’inspirant pas du tout, j’ai failli passer à côté de ce bijou… heureusement, j’ai tout de même été découvrir cette magnifique exposition qui est devenue mon coup de cœur de l’été!
    L’exposition présente un panel d’oeuvres des années 70 à aujourd’hui et permet de cerner l’évolution plastique et philosophiques de cet artiste colombien au discours universel.
    Attaché à des questionnements relatifs à la mémoire personnelle ou sociale, l’artiste multiplie les expérimentations plastiques de manière à symboliser et mettre en lumière le rapport privilégié et parfois limité ou faussé, que la photographie entretient avec la mémoire qu’elle incarne.
    OSCAR-MUÑOZ-narcisoGrâce à l’invention d’un procédé plastique qui lui permet d’ »imprimer » une image photographique en poussière de charbon sur de multiples supports (comme sur de l’eau par exemple) Oscar Munoz n’a de cesse que de faire disparaître les images qu’il nous révèle, de les transformer ou les modifier, afin de nous faire réfléchir sur notre propre rapport au souvenir et à la mémoire.
    Au fur et à mesure des salles, face à ces visages anonymes qui disparaissent tous inéluctablement, l’exposition agit comme une sorte de vanité, ramenant le spectateur à la fragilité de sa condition.
    08-sugimoto-palais-tokyoDans un tout autre registre, l’exposition Aujourd’hui le monde est mort [Lost Human Genetic Archive], d’Hiroshi Sugimoto est toujours visible au Palais de Tokyo jusqu’au 7 septembre.
    Contrairement à ce que son titre laisse imaginer, l’exposition de Sugimoto est loin d’être déprimante et embarque le spectateur dans un monde futuriste qui n’est pas dénué d’humour!
    En effet l’artiste a mis en scène un monde après la fin de l’humanité, faisant du spectateur une sorte d’archéologue du futur redécouvrant les ruines de notre civilisation actuelle. Dans chaque salle de l’exposition, on découvre un décor composé d’objets réels collectionnés par l’artistes lui-même, et un scénario de fin du monde raconté par différents personnages fictifs : un apiculteur, un spécialiste des religions comparées ou encore un homme politique.
    À la fois désabusé et sugimoto1_0moqueur, chaque scénario va forcer le trait d’un fait ou d’une évolution de la société contemporain pour imaginer comment cette évolution pourrait la mener à sa perte. Imaginant que la parité Homme/Femme détruise tous les désirs des hommes pour ces femmes émancipées, leur préférant alors des poupées gonflables beaucoup moins fécondes, Hiroshi Sugimoto laisse dériver son imagination et sa créativité à la rencontre du passé comme du futur.

    À noter également que l’artiste, souhaitant coller à ses scénarios pots-apocalyptiques, laisse les spectateurs découvrir les « ruines » en lumière naturelle, il faut donc se munir de lampes torches pour découvrir les œuvres à la nuit tombée.

    Entre la délicatesse de Munoz et l’exposition « visionnaire » de Sugimoto, l’été parisien sera donc loin d’être ennuyeux cette année encore!

    Photographies
    Oscar Munoz
    Jeu de Paume
    Jusqu’au 21 septembre 2014
    Tarif: 10€
    Tarif réduit: 7,50€

    Aujourd’hui le monde est mort
    Hiroshi Sugimoto
    Palais de Tokyo
    Jusqu’au 7 septembre 2014
    Tarif: 10€
    Tarif réduit: 8€