Bonjour à tous,
Les prochaines visites guidées des galeries pour tous auront lieu les samedis 16 et 30 novembre à 16h.
N’hésitez pas à réserver dès maintenant à l’adresse suivante lesgaleriespourtous@gmail.com.
À très bientôt.
Bonjour à tous,
Les prochaines visites guidées des galeries pour tous auront lieu les samedis 16 et 30 novembre à 16h.
N’hésitez pas à réserver dès maintenant à l’adresse suivante lesgaleriespourtous@gmail.com.
À très bientôt.
Bonjour à tous,
La prochaine visite guidée des galeries pour tous aura lieu samedi 19 octobre à 16h!
Nous verrons pour la dernière fois les œuvres du duo chinois Sun Yuan et Peng Yu, ferons un tour en Russie et finirons par l’exposition Berlin d’Erwin Olaf!
Un tour du monde des œuvres d’art en seulement 2h, ça vous tente?
Tarif: Au chapeau
Résa: lesgaleriespourtous@gmail.com
En raison de la fermeture estivale des galeries d’art, les galeries pour tous ferme ses portes durant le mois d’aout… Mais c’est pour mieux revenir à la rentrée avec une programmation éclectique et toujours aussi passionnante!
Heureusement, les curieux peuvent quand même assouvir leur soif de culture en allant s’abreuver dans les musées!
N’hésitez donc pas à aller découvrir l’univers de Keith Haring avec l’exposition The Political Line, visible jusqu’au 18 aout au musée d’art moderne de la ville de Paris.
Le billet d’entrée est un peu cher (11€ en plein tarif/ 8€ en tarif réduit) mais elle est très fournie et offre une belle rétrospective de l’œuvre de l’artiste.
Passionné par les civilisations antiques, et leurs écritures glyphiques (les écritures dessinées développées par les civilisations égyptienne ou mayas par exemple), Keith Haring développe, tout au long de son œuvre, son propre langage et ses propres codes.
Au delà de ses dessins simple et accrocheurs, proches de la bande dessinée, le travail de Keith Haring se révèle politique et engagé, et beaucoup moins léger qu’il n’y paraît!
les tableaux de Keith Haring traitent naturellement des préoccupation de leur créateur, engagé dans différentes causes, notamment, la lutte contre l’apartheid, l’homophobie, le racisme, l’écologie, etc.
Bref, un artiste et une œuvre à découvrir absolument!
Tout aussi graphique et plaisante, l’exposition Roy Lichtenstein qui se tient actuellement au Centre George Pompidou jusqu’au 4 novembre, comblera les amateurs de peinture!
Peintre emblématique du mouvement pop art, on reconnait facilement le « style » Lisctenstein à son utilisation de pois et de rayures de couleurs primaires, évoquant la trame d’imprimerie des bandes dessinées ou des affiches des années 50.
L’exposition présente l’ensemble du travail de ce peintre, de ses aspects les plus connus (ses agrandissements de cases de bandes dessinées et des objets de consommation américaine), à ses œuvres moins connues, (ses copies « à la façon Lichtenstein » d’œuvres d’artistes antérieurs tels que Picasso ou Matisse, son travail de sculpture et ses paysages empruntant à l’esthétique des estampes japonaises et de la peinture chinoise traditionnelle), l’œuvre de Roy Lichtenstein est d’une richesse insoupçonnée, que l’on peut découvrir grâce à cette exposition très complète!
Galerie Polka
12, rue Saint-Gilles
75003 Paris
Pour tous les amoureux de la photo qui n’auront pas l’occasion d’aller voir le festival de Arles cet été, la galerie Polka expose trois photographes qui vous plongeront dans des univers très différents.
Des ruines de Gunkanjima, aux clichés très intimes de Joakim Eskildsen, il y en aura pour tous les goûts!
D’abord, vous découvrirez la série Gunkanjima, du duo français Yves Marchand et Romain Meffre.
Déjà remarqués pour leur série sur les cinémas et théâtres abandonnés de la ville de Detroit (USA), les français poursuivent leur quête des vestiges de notre civilisation, au Japon, sur l’île de Hashima, également appelée Gunkanjima (Navire de guerre).
Cette île, aujourd’hui totalement abandonnée a connu la densité de population la plus élevée de la planète!
Achetée en 1890 par Mitsubishi pour exploiter ses ressources de charbon, l’île se peuple d’employés de la mine. Des infrastructures sont construites pour accueillir les travailleurs et la population augmente rapidement, au point d’accueillir 139 100 hab/km2 en 1959 (par comparaison, Paris comptait 21 289 habitants par km² en 2010).
L’île est brusquement abandonnée en 1874, à cause de la baisse d’activité minière.
Yves Marchand et Romain Meffre présentent une série de clichés sur cette île tombée en ruine, où persiste encore les traces du passage de ses habitants.
Vieux téléphone, télévision explosée, bouteille de saké oubliée sur une table, les photographes se focalisent sur les détails qui humanisent ces lieux inhabités et les remplissent de la présence de ses anciens locataires.
Le spectateur, à la manière d’un archéologue, se prend à imaginer les habitudes et les coutumes des habitants, comme s’il s’agissait d’une civilisation oubliée.
Au delà de la beauté de ces photos d’architectures parfaitement composées, le duo de photographes nous livre ici une réflexion sur les vestiges de notre société moderne, qui incarnent la psychologie de notre époque.
Au sous-sol, vous découvrirez la série Home works du photographe Joakim Eskildsen.
Photo-reporter de talent, Joakim Eskildsen s’est fait connaitre pour ses reportages de voyages, sur la route, à la rencontre de communautés différentes, comme avec sa série « The Roma Journeys » pour laquelle il a reçu le prix Amilcare Ponchielli.
Avec la série Home works, ce n’est pas à l’autre bout du monde, au contact de populations différentes que l’artiste a trouvé l’inspiration, mais tout simplement chez lui, en contemplant ses enfants.
Pleines de tendresses et de douceurs, parfois inquiétantes et irréelles, ces photos, loin de la photo de famille classique qui témoigne d’un moment particulier dans l’évolution sociale ou personnelle d’un enfant, permettent au spectateur de se raconter sa propre histoire.
Grâce à une lumière ultra maîtrisée, qui évoque le clair-obscur de la peinture classique, les scènes de la vie quotidienne deviennent ici le point de départ d’un conte étrange et poétique, que le spectateur peut s’inventer.
Anaïs Montevecchi
Gunkanjima et Home works
jusqu’au 4 aout 2013
Du mardi au samedi
de 11h à 19h30
galerie Rabouan Moussion
121, rue Vieille du Temple
75003 Paris
L’institutionnalisation du Street artist est un thème d’actualité, soulevé avec pertinence par la galerie Rabouan Moussion à travers l’exposition Jane_Doe_22.
En effet, il n’est pas aisé de trouver la place du street art ni des street artists dans les galeries d’art ou les musées… Car dans le terme « street art », il y a « street »!
La question se pose donc d’elle même: peut-on faire du street art ailleurs que dans la rue?
Plusieurs essais ont été tentés: graffer sur les murs des galeries, faire des pochoirs sur des parpaings, graffer sur des toiles ou des feuilles à dessin, etc…
Pourtant, on a la sensation que « copier/coller » des œuvres de rue dans les galeries ne fonctionne pas très bien, et que la transposition de l’œuvre dans le cadre institutionnel l’affadit quelques peu…
En effet le street art, c’est bien sûr l’œuvre graphique laissé par l’artiste, mais c’est aussi tout ce qui précède (repérer les lieux abandonnés, atteindre les murs inaccessibles, faire un « mapping » de la ville, toujours partir à la recherche de nouveau « terrains de jeux » pour les street artists) et tout ce qui suit, (la perception du spectateur qui découvre l’œuvre, dialoguant avec le paysage qui l’entoure, les employés de la ville qui vont essayer de nettoyer le graffiti, etc).
C’est justement, tout cet « envers du décors » que le collectif Jane_Doe_22 a tenté de dévoiler au spectateur, en l’embarquant dans ses errances nocturnes à la recherche de lieux abandonnés prêt à livrer leurs histoires.
L’installation du collectif transforme entièrement la galerie et fait littéralement entrer la rue dans ses murs.
Le spectateur est invité à se transformer en « Jane-Doe » (Jane doe est le nom Américain donné aux inconnues, c’est un peu une « Mme X ») et à se glisser anonymement (à l’instar des street artists lors de leur repérages) dans cet univers sombre et déroutant.
Avec cette exposition, le collectif Jane_Doe_22 fait une proposition différente afin de trouver un statut et une valeur marchande au street art.
Loin d’être LA solution à apporter à cette problématique, c’est une proposition intéressante qui fonctionne très bien et remplit sa mission en entraînant le spectateur dans un univers parallèle!
Anaïs Montevecchi
Jane_Doe_22
jusqu’au 1er juin 2013
Du mardi au samedi
de 10h à 19h