4 expositions à voir avant les fêtes!

DAVID LACHAPELLE Letter to the World
Galerie Templon, jusqu’au 29/12/18

Alors que les dérives écologiques et consuméristes de notre société nous ont amenées au Déluge (au sous-sol de la galerie), David Lachapelle nous propose d’imaginer « l’après ». En effet, sa série A New World (au RDC) propose une vision apaisée et idéalisée de l’homme, dans un nouveau monde ouvert à tous, où les religions, les notions de genre et les corps se mêlent en un bouquet de couleurs et d’énergies positives. L’artiste revient à sa pratique de l’argentique (la chambre photographique) et modifie directement ses couleurs sur la pellicule, pour une création qui entre dans une nouvelle temporalité.
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ROMAN MORICEAU Our exquisite replica of « eternity »
Galerie Derouillon jusqu’au 22/12/18

« Dites le avec des fleurs »… Roman Moriceau a justement choisit de nous dire l’absurdité du monde en s’inspirant de ces fleurs génétiquement modifiées pour répondre au cahier des charges de leur commercialisation industrielle: conçues pour fleurir toute l’année, adapter leur durée de vie aux transports allongés et calibrées esthétiquement, elles en oublient presque de faner et de sentir bon. Qu’à cela ne tienne! L’artiste se charge de créer le parfum de ces « super fleurs » et les sérigraphie avec de la poudre de super-aliments (substances pharmaceutiques présentes dans la culture du bien-être). Les « Supers fleurs » de Roman Moriceau, bourrées  d’acai, de baie de goji ou de matcha, misant tout sur leur durabilité et leur esthétique, sont loin de l’image d’Épinal des fleurs naturelles qui symbolisaient l’amour romantique et la fragilité…
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CHRISTMAS PARTY #4 Inquiétante étrangeté
Galerie underconstruction jusqu’au 12/01/19

Comme chaque année, la galerie Underconstruction organise une exposition collective afin de célébrer les fêtes de fin d’année. On peut y retrouver les jeunes artistes qui ont marqués l’année aux côtés des artistes de la galerie, réunis autour de la thématique de l’ »inquiétante étrangeté ». On retrouve donc les portraits envoutants de Kornel Zezula repéré à l’exposition Jeune Création 2018, les montage photographiques de Baptiste Rabichon, repéré au Salon de Montrouge 2018 et lauréat de la Résidence BMW 2017, ainsi que les oeuvres pleines d’humour de Jeanne Susplugas exposées à la galerie en novembre ainsi que d’autres découvertes réjouissantes.
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SOPHIE CALLE « Parce que » et « Souris Calle »
Galerie Perrotin jusqu’au 22/12/18

Parce que j’adore son humour et que je suis sa vie et son oeuvre depuis de nombreuses années, je vous invite à allez voir (si vous ne l’avez pas encore fait) l’exposition de Sophie Calle à la galerie Perrotin. Vous pourrez y découvrir 2 projets: Dans la première partie de la galerie (Rue de Turenne), vous verrez la série « parce que » où un texte qui commence par « parce que » masque l’image. Ce texte explique pourquoi l’artiste a souhaité prendre la photographie, qui se révèle une fois la lecture achevée. Jeu de mots et d’humour, cette série très réussie nous embarque illico dans l’univers de l’artiste. Dans l’impasse Saint Claude, on découvre le projet « Souris Calle » où l’artiste revient sur la mort de son chat Souris à travers des témoignages photographiques et vidéo. Elle expose également un album de musique composé en mémoire de Souris par les très « famous » amis de Sophie Calle… pour moi, une partie redondante et commerciale pas très convaincante mais que la série « Parce que » arrive à faire oublier.
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