Musée de la Chasse et de la Nature
62, rue des Archives
75003 Paris
JEAN-BAPTISTE OUDRY
JULIEN SALAUD
Les chasses nouvelles
Jusqu’au 14 juin 2015
Le plasticien Julien Salaud est invité à faire dialoguer son travail avec quatre importantes tapisseries, tissées en 1728 d’après les cartons de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755). À ce précieux tissage de laine et soie répond le bestiaire de fil et de taxidermie de Julien Salaud. En effet, on retrouve ses fameuses sculptures animalières rebrodées de fils de coton et de perles de rocaille, mais on découvre également une sculpture troublante, œuvre remarquable où l’artiste crée un animal hybride entre sanglier et faisan. Julien Salaud expose également un ensemble inédit de dessins et une vidéo récente.
CLAIRE MORGAN
The Gathering Dusk
Jusqu’au 14 juin 2015
Dans une spectaculaires installation, l’artiste irlandaise Claire Morgan associe des animaux naturalisés à des structures géométriques. Ces dernières sont réalisées dans des matériaux extrêmement légers qui leur confèrent un aspect arachnéen: ici, des petits morceaux de sacs plastiques, comme des pétales de fleurs, sont suspendus à des fils de nylon et composent des plans d’une rigueur parfaite qui flottent dans l’air et « emprisonnent » les animaux naturalisés de la Salle du cerf et du loup.
Jeu de Paume
1 place de la Concorde
75008 Paris
TARYN SIMON
Vues arrière, nébuleuse stellaire et le bureau de la propagande extérieure
Jusqu’au 17 mai 2015
Pour sa première exposition d’envergure en France, Le jeu de Paume présente un ensemble d’œuvres réalisées par Taryn Simon depuis 2000. Une demie douzaine de séries et des vidéos aident à entrer dans l’univers de Taryn Simon, à la fois politique et poétique. Ses pièces mélangent photographie, texte et graphisme dans le cadre de projets conceptuels qui sont l’aboutissement de longs mois de recherches et de rencontres, afin de créer des séries qui engagent une réflexion sur l’identité, le réel, le fictionnel, le poids des secrets, etc. Mention spéciale à sa série The Innocents, portraits d’hommes ayant été accusés à tort, puis innocentés après avoir effectué plusieurs années de prison. Mises en scène à la manière de photographies fictionnelles, ces images mettent en lumière le destin de ces hommes à qui l’on a voulu imposer une histoire personnelle fictive.
Espace culturel Louis Vuitton
60, rue de Bassano
75008 Paris
ISA MELSHEIME
FRED SANDBACK
CHIHARU SHIOTA
HANS OP DE BEECK
Le fils rouge
Jusqu’au 3 mai 2015
Le fil rouge explore le fil comme support principal dans la pratique des artistes contemporains. À la place du pinceau, le fil peut être brodé ou collé sur le support image, ou en l’étirant à différentes échelles et dans des configurations variées, il permet de former des sculptures, tracer des lignes dans l’espace, reproduire des principes architecturaux ou donner l’impression de suspendre les lois de la physique. La plupart des artistes exposés ne travaillent pas exclusivement avec le fil mais s’en servent comme d’un support facile à manipuler offrant un large éventail d’applications. On y trouve notamment une magnifique installation de Chiharu Shiota, qui crée une véritable forêt de fil, qui embarque le spectateur dans un monde fantasmatique.
Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson
75 116 Paris
Le bord des mondes
Jusqu’au 17 mai 2015
Peut-on faire des œuvres qui ne soient pas « d’art » ? C’est en s’interrogeant avec Duchamp sur l’essence de la création et ses territoires que le Palais de Tokyo explore les mondes à la lisière de l’art, de la création et de l’invention. A la lisière de l’art et de l’invention, l’exposition fait voler en éclats les frontières entre les mondes, entre territoire artistique identifié et mondes parallèles absents du système de l’art, en explorant le fécond précipice qui peut les unir. Mathématiques, robotique, mode, trublions du net ou génial inventeur, cette exposition invite les artistes « périphériques » du monde de l’art à nous questionner sur les limites de ce concept, repoussées sans cesse par nos artistes contemporains.