Étiquette : polka galerie

  • Rémi, apprenti collectionneur!

    Certains s’en souviennent peut être, il y a quelques semaines, j’ai publié un article (Devenez collectionneur), qui annonçait un happening organisé par la galerie Polka durant lequel les heureux inscrits pouvaient repartir avec un tirage de la dernière série de William Klein (BROOKLYN+KLEIN), pour 180€!
    Rémi avait fait appel à moi il y a quelques temps, car il cherchait un cadeau pour sa compagne, Charlotte, qui a un petit faible pour la photo d’art. Quand je lui ai parlé de cet événement, il a donc sauté sur l’occasion et s’est inscrit au happening, qui a eu lieu samedi.

    Après avoir franchi toutes les étapes du processus d’achat d’une photo de collection (choix de l’image, tirage de la photo, massicotage, apposition du poinçon du tireur, apposition du tampon de la galerie et numérotation du tirage, puis signature au dos par William Klein en personne!), Rémi est sorti propriétaire d’une superbe photo à offrir à sa belle!

    J’en ai profité pour lui poser quelques questions:

    rémi

    Alors, ça fait quoi de posséder une photo de William Klein ?
    Je suis super content, la photographie nous plaît beaucoup et au delà de ce cliché, elle témoigne du très beau travail de William Klein tout au long de sa vie.

    Le choix de ton image a-t-il été difficile, ou s’est-il imposé de lui même ?
    Il nous fallait une photo qui nous plaise à tous les deux. Chacun a sélectionné un ensemble de clichés et nous avons discuté ensemble de celui que l’on choisirait. Nous avons choisi celui-ci pour son aspect esthétique, l’ambiance, l’univers du tatouage et parce qu’elle nous invite a imaginer les histoires des personnages…

    Est-ce ta première œuvre d’art ?
    Non, mais c’est la première d’un artiste aussi réputé!

    Que vas-tu en faire ?
    Nous voulons l’intégrer à un mur sur lequel figure déjà un ensemble de photos pour lesquelles nous avons eu un coup de cœur, prises par nous, des photographes professionnels connus ou inconnus, ou par des amis.

    Est-ce que cette expérience t’as donné envie de devenir un collectionneur et de faire l’acquisition d’autres œuvres d’art ?
    Collectionner pourquoi pas, mais pas au sens d’accumuler des œuvres.
    En revanche cette expérience confirme notre intérêt pour la photographie et l’art en général, et il est possible qu’au hasard de nos découvertes, nous nous refassions le plaisir de s’offrir une oeuvre qui nous touche.

     

     

    Salon de tatouages Stefana à Williamsburg, Brooklyn, 2013
    © William Klein / Polka Galerie
  • Découvrez les expos photos du moment!

    parcours photo mai 2014Découvrez les expositions photos du moment avec le parcours des galeries pour tous!
    Téléchargez le parcours et laissez-vous guider pour découvrir la diversité de la création photographique contemporaine!
    Vous pouvez également consulter la carte du parcours en ligne en cliquant ici.

    Bonnes découvertes!

  • Devenez collectionneur!!

    plan2Galerie Polka
    12, rue Saint-Gilles
    75003 Paris

    Vous aimeriez bien devenir collectionneur, mais vous pensez que c’est au-dessus de vos moyens? FAUX!
    Grâce au Happening numérique organisé par la galerie Polka à l’occasion de l’exposition Brooklyn, vous pouvez acquérir une photo de William Klein pour … 180€ !

    Mister_Coney_Island,Brooklyn,2013©WilliamKlein_CourtesyPolkaGalerieLe samedi 24 mai 2014 (dernier jour de l’exposition), la galerie Polka organise en présence du photographe, un happening exceptionnel durant lequel, les participants (qui auront versé une participation de 180€ au moment de leur réservation) pourront choisir une image parmi les 57 composant le mur visuel de l’exposition Brooklyn + William KLEIN. Un tirage numérique de cette image, au format unique (25 x 34 cm), sera réalisé en direct et sous la supervision du photographe. La photographie sera ensuite signée, numérotée et tamponnée. La série ne sera produite que le temps de cette journée.

    Defile_jamaïcain,Brooklyn,2013©WilliamKlein_CourtesyPolkaGalerieEn d’autres termes, si vous choisissez une image qui aurait échappée aux 199 autres participants du happening, vous serez le seul et l’unique détenteur de cette photo, et ce jusqu’à la fin des temps!!
    Au delà du grand privilège que cela vous conférera, il faut rappeler que lorsque l’on vend ou achète de la photographie ou tout autre support reproductible, le prix est déterminé par la cote de l’artiste et le nombre d’exemplaires que l’on va produire de l’oeuvre.
    Une photo tirée à 100 exemplaires, sera donc vendue beaucoup moins chère qu’une photo tirée à 5 exemplaires, la rareté faisant monter le prix.

    Bien entendu, la première règle à respecter pour un collectionneur, c’est d’abord d’aimer ce que l’on achète! Il ne s’agit pas ici d’un investissement financier qui nous rapportera 100 000€ dans 10 ans (on est pas Pinault non plus!), mais plutôt du plaisir de posséder une oeuvre d’art que l’on admire.

    Plage_Coney_Island,Brooklyn,2013©WilliamKlein_CourtesyPolkaGalerieJe ne peux donc que vous pousser à aller découvrir cette exposition, première série numérique de l’artiste, qui a tenté de saisir  » l’exubérance, l’impertinence de la vie » en  sillonnant les rues de Brooklyn, travaillant de jour comme de nuit, attrapant des images depuis la fenêtre de sa voiture, arpentant les plages de Coney Island et de Brighton.
    À l’âge de 86 ans, William Klein construit un kaléidoscope de Brooklyn, captant la diversité et le dynamisme bouillonnant de ce quartier mythique de New York, à la fois esthétique et plein de vérité.

    Alors n’hésitez pas, si vous avez le coup de coeur pour une de ces images, foncez! Car 200 places seulement sont disponibles…

     

    Brooklyn + William KLEIN
    jusqu’au 24 mai 2014
    Du mardi au samedi de 11h à 19h30

    Mister Coney Island, Brooklyn, 2013
    © William Klein / Polka Galerie
    Défilé jamaïcain, Brooklyn, 2013
    © William Klein / Polka Galerie
    Plage à Coney Island, Brooklyn, 2013
    © William Klein / Polka Galerie
  • Novembre, c’est le mois de la photo!!

    Bonjour à tous,
    Comme vous le savez peut être déjà, le mois de novembre est le mois de la photo!
    Après le salon de la photo début novembre, qui a réunit la totalité des grandes marques du monde de l’image et Paris photo la semaine dernière, qui a réunit 136 galeries photos du monde entier, le mois de la photo continue, pour notre plus grand plaisir, dans les galeries du Marais!

    Mais pour vous permettre de vous y retrouver dans la multitudes des expositions photographiques du moment, je vous propose un « parcours photo », qui vous fera découvrir une sélection de 10 expositions incontournables: Photo-reportage, photo-fiction, natures, architectures, nus, il y en a pour tous les goût!
    Télécharger le parcours!

    Je vous souhaite une très bonne visite et une belle balade au cœur de la création photographique contemporaine!

  • Fous de photo!

    plan2Galerie Polka
    12, rue Saint-Gilles
    75003 Paris

    Pour tous les amoureux de la photo qui n’auront pas l’occasion d’aller voir le festival de Arles cet été, la galerie Polka expose trois photographes qui vous plongeront dans des univers très différents.
    Des ruines de Gunkanjima, aux clichés très intimes de Joakim Eskildsen, il y en aura pour tous les goûts!

    D’abord, vous découvrirez la série Gunkanjima, du duo français Yves Marchand et Romain Meffre.
    Déjà remarqués pour YvesMarchand_RomainMeffre_Appartement_batiment-65_2008leur série sur les cinémas et théâtres abandonnés de la ville de Detroit (USA), les français poursuivent leur quête des vestiges de notre civilisation, au Japon, sur l’île de Hashima, également appelée Gunkanjima (Navire de guerre).

    Cette île, aujourd’hui totalement abandonnée a connu la densité de population la plus élevée de la planète!
    Achetée en 1890 par Mitsubishi pour exploiter ses ressources de charbon, l’île se peuple d’employés de la mine. Des infrastructures sont construites pour accueillir les travailleurs et la population augmente rapidement, au point d’accueillir 139 100 hab/km2 en 1959 (par comparaison, Paris comptait 21 289 habitants par km² en 2010).
    L’île est brusquement abandonnée en 1874, à cause de la baisse d’activité minière.

    YvesMarchand_RomainMeffre_Gunkanjima_Cour_interieure_batiments_18_et_19_2008Yves Marchand et Romain Meffre présentent une série de clichés sur cette île tombée en ruine, où persiste encore les traces du passage de ses habitants.
    Vieux téléphone, télévision explosée, bouteille de saké oubliée sur une table, les photographes se focalisent sur les détails qui humanisent ces lieux inhabités et les remplissent de la présence de ses anciens locataires.
    Le spectateur, à la manière d’un archéologue, se prend à imaginer les habitudes et les coutumes des habitants, comme s’il s’agissait d’une civilisation oubliée.
    Au delà de la beauté de ces photos d’architectures parfaitement composées, le duo de photographes nous livre ici une réflexion sur les vestiges de notre société moderne, qui incarnent la psychologie de notre époque.

    JoakimEskildsen_HomeWorks_Dinner_Holte_Denmark_2010Au sous-sol, vous découvrirez la série Home works du photographe Joakim Eskildsen.
    Photo-reporter de talent, Joakim Eskildsen s’est fait connaitre pour ses reportages de voyages, sur la route, à la rencontre de communautés différentes, comme avec sa série « The Roma Journeys » pour laquelle il a reçu le prix Amilcare Ponchielli.

    Avec la série Home works, ce n’est pas à l’autre bout du monde, au contact de populations JoakimEskildsen_HomeWorks_Rainbow_Orup_Denmark_2008différentes que l’artiste a trouvé l’inspiration, mais tout simplement chez lui, en contemplant ses enfants.
    Pleines de tendresses et de douceurs, parfois inquiétantes et irréelles, ces photos, loin de la photo de famille classique qui témoigne d’un moment particulier dans l’évolution sociale ou personnelle d’un enfant, permettent au spectateur de se raconter sa propre histoire.
    Grâce à une lumière ultra maîtrisée, qui évoque le clair-obscur de la peinture classique, les scènes de la vie quotidienne deviennent ici le point de départ d’un conte étrange et poétique, que le spectateur peut s’inventer.

    Anaïs Montevecchi

    Gunkanjima et Home works
    jusqu’au 4 aout 2013
    Du mardi au samedi
    de 11h à 19h30

    ©Yves Marchand et Romain Meffre
    -Gunkajima-
    Appartement, bâtiment 65, 2008
    ©Yves Marchand et Romain Meffre
    -Gunkajima-
    Appartement, Cour intérieure, bâtiment 18 et 19, 2008
    ©Joakim Eskildsen
    -Home works-
    Orup, Denmark, 2008
    Courtesy Polka Galerie
    ©Joakim Eskildsen
    -Home works-
    Dinner, Holte, Denmark, 2010
    Courtesy Polka Galerie