galerie Thaddaeus Ropac
17, rue Debelleyme
75003 Paris
Il ne vous reste plus que quelques jours pour aller découvrir l’exposition Ennui (la vie continue) de Jack Pierson à la galerie Thaddaeus Ropac.
Habitué à travailler sur les mots à travers l’utilisation de lettres de récupération d’enseignes de magasin ou de vieux néons, (comme dans l’image à gauche avec son œuvre Romance, qui date de 2009), Jack Pierson nous livre, avec l’exposition Ennui (la vie continue), un travail tout aussi « lettré », mais d’une autre dimension!
En effet les sculptures exposées représentent des lettres… en taille XXL!
Loin d’être ennuyeuse, comme pourrait le faire présager son titre, cette exposition plonge le spectateur dans cette forêt de lettres géantes, le réduisant à l’état de petit enfant en train de jouer à cache-cache, au son d’une musique envoutante choisie par l’artiste.
Après cette petite récréation, l’enfant que nous sommes redevenu, se prend à essayer de déchiffrer avec difficulté les mots que l’artiste a voulu former: « hope », « dreams » et « you » se forment alors devant nos yeux ébahis, troublés par ce changement d’échelle peu habituel.
Moins mélancoliques que ses précédentes œuvres, par le choix des mots mis en scène ainsi que les matériaux utilisés (ici, on est face à des sculptures réalisées pour l’exposition et non face à des éléments de récupération), cette exposition ludique nous fait voyager dans un monde enfantin, plein d’espoir et de lumière.
Anaïs Montevecchi
Jack Pierson, Ennui (la vie continue)
jusqu’au 20 avril 2013
Du mardi au samedi
de 10h à 19h
Le prénom Mélusine évoque ici une légende qui date du XIIIème siècle : Mélusine est condamnée par sa mère à se transformer en femme-serpent tous les samedis. Elle fait promettre à son mari, le seigneur Raymondin, de ne jamais chercher à la voir ce jour-là. Un jour, la soupçonnant d’infidélité, il l’espionne et perce son secret. Folle de désespoir, Mélusine se jette par la fenêtre.
Dans cette exposition, Mehdi, jeune éphèbe d’origine maghrébine et muse de l’artiste, est représenté à plusieurs reprise en homme-serpent, incarnant une Mélusine masculine, sensuelle et métissée.
Mêlant esthétique religieuse catholique classique (crucifixion, vitraux, saint suaire, etc…) et esthétique gay à la 




