Auteur/autrice : Les Galeries pour tous

  • Les rendez-vous incontournables de la semaine du dessin à Paris!

    À vos crayons! Amateurs de dessin, collectionneurs et professionnels, c’est la semaine du dessin qui s’ouvre cette semaine à Paris. Voici  quelques rendez-vous à ne pas manquer:


     

    DRAWING NOW
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    Du 30 mars au 3 avril 2016.
    Au Carreau du Temple.
    Tarif: 16€

    L’évènement « Leader » de cette semaine du dessin est évidemment Drawing Now, qui fête cette année ses 10 ans. Le Salon propose de découvrir 74 galeries sur les deux niveaux du Carreau du Temple jusqu’à dimanche, mais propose également un parcours Hors les Murs dans différents lieux culturels parisiens.
    À noter dans ce parcours Hors les murs, la jolie exposition Le Contemporain dessiné. Parcours aux Arts décoratifs, visible jusqu’au 26 juin 2016, au Musée des Arts décoratifs.


    DDESSIN

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    Du 1er au 3 avril 2016
    À l’Atelier Richelieu
    Tarif: 11€

    La quatrème édition de DDESSIN présentera une vingtaine de galeries française et internationales, confirmant son rôle de tremplin pour des jeunes galeries et des artistes émergents.


     

    LE SALON DU DESSIN 2016
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    Du 30 mars au 4 avril
    Au Palais Brongniart
    Tarif: 15€

    Pour sa 25ème édition, Le Salon du dessin accueille 39 galeries, spécialisées dans les dessins anciens, modernes ou contemporains et figurant parmi les plus prestigieuses de la profession. Ce sont plus de 1000 dessins qui seront alors regroupés dans le cadre historique du Palais Brongniart.


     

    SALO IV – SALON DU DESSIN ÉROTIQUE
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    Du 7 au 10 avril 2016
    24 rue Beaubourg
    Entrée libre
    C’est la quatrième édition du salon du dessin érotique qui présente des artistes contemporains à l’écoute du monde, mais aussi des créateurs dits « brut », autistes. Car en voulant communiquer sur l’érotisme dans l’art, un projet léger, on évoque la vie en société. En pensant à Sade emprisonné, à Pasolini assassiné et à tout ceux qui ont contesté la pensée majoritaire et castratrice, on peut dire que la liberté de créer, d’aimer, l’érotisme, sont des forces de vies puissantes, inatteignables et ce sont les artistes présentés dans ce Salo IV qui sont peut-être déjà dans un avenir un peu plus sexy.

  • Dernières places disponibles pour la visite de Drawing Now!

    Chers curieux, il ne reste plus que quelques places pour la visite exceptionnelle du Salon du dessin contemporain Drawing Now!

    Pour sa dixième édition, le salon présentera 74 galeries internationales et un focus sur l’Allemagne. Nous retrouverons les incroyables pastels gras grattés de Katharina Ziemke présentée en Solo Show sur le stand de la galerie Zurcher, les derniers dessins de Noémie Sauve sur le stand de la galerie papel Art, le très jeune et prometteur Lenny Rébéré sur le stand de la galerie Isabelle Gounod, … et bien d’autres découvertes!

    Katharina-Ziemke-Hide-park-2013-Pastel-gras-gratté-sur-papier-415-x-59-cm-Courtesy-Galerie-Zürcher-Paris-New-York

     

     

     

     

     

     

    Lenny-Rébéré-Exhibit-2015-métal-verre-gravé-et-encre-dimensions-variables-©Galerie-Isabelle-Gounod

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Noemie-Sauve-Parapagus-bicéphale-2013-rayon-aquarelle-pailettes-feuille-dor-papier-ARCHES-300g-66x92-cm-©PA-I-Plateforme-de-création-contemporaine-

     

    INFOS PRATIQUES :
    LE SAMEDI 2 AVRIL 2016 À 15H.
    DURÉE : environ 2h
    PUBLIC : Adulte
    TARIF : 20€ (comprend l’entrée du Salon)
    HORAIRE : 15h -17h.
    LIEU : Carreau du Temple

    RÉSERVEZ VOS PLACES :
    Vous pouvez réserver et régler vos billets cliquez sur le bouton « Réserver » ci-dessous.
    Pour cette visite, le paiement en ligne est obligatoire en raison de l’achat des billets d’entrées au Salon

    réserver

  • Le Recycle group, Leiko Ikemura et une rencontre avec l’artiste Rachel Labastie… découvrez la programmation de la visite de samedi!

    Chers curieux,
    La fashion week est enfin terminée!! Les galeries d’art ont donc repris possession du Marais et ont vernis leurs nouvelles expositions.
    Samedi nous partirons donc à la découverte des petits mondes post-modernes de Jens Fänge à la galerie Perrotin, de l’univers poétique de Leiko Ikemura à la galerie Karsten Greve et de l’impressionnante exposition du Recycle Group et leurs sculptures pleines d’humour à la galerie Suzanne Tarasieve.

    Nous finirons la visite avec la rencontre de l’artiste céramiste Rachel Labastie, qui nous présentera en avant première son exposition solo à la galerie Odile Ouizeman.

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    INFOS PRATIQUES :
    DURÉE : environ 2h
    PUBLIC : Adulte
    TARIF :12€
    HORAIRE : 16h-18h
    LIEU : Le RDV est communiqué par mail la veille de la visite, en fonction des galeries visitées.

    réserver

    lesgaleriespourtous@gmail.com
  • La programmation de la visite de samedi!

    Chers curieux,
    Voici ce que nous verrons samedi lors de la visite des galeries:

    • l’exposition collective It’s funny because It’s True, galerie Paris Beijing, qui fait la part belle à l’absurde et à l’humour.
    • L’installation spectaculaire de Cécile Chaput à la galerie Underconstruction.
    • L’exposition collective de 27 artistes pour les 27 ans de la galerie Papillon
    • Les peintures tout en matière de Julien Des Monstiers à la galerie Christophe Gaillard.

     

    INFOS PRATIQUES :
    DURÉE : environ 2h
    PUBLIC : Adulte
    TARIF :12€
    HORAIRE : 16h-18h
    LIEU : Le RDV est communiqué par mail la veille de la visite, en fonction des galeries visitées.

    réserver

     

  • Réponse à l’exposition Pixel-collage de Thomas Hirschhorn: « Hyper sensible » et fière de l’être!

    Chers curieux,

    Je me permets d’utiliser l’espace d’expression de mon blog pour formuler ma réaction à l’exposition de l’artiste Thomas Hirschhorn à la galerie Chantal Crousel, intitulée Pixel-Collage.

    Pour ceux qui n’ont pas vu cette exposition, elle présente des images de très grand formats, montrant des cadavres de corps humains détruits (à la suite d’explosions, de tirs d’armes à feu, etc. dans le contexte, on le suppose de guerres contemporaines), parfois combinées avec des images récupérées dans des magazines de mode pixelisées. Ces images sont d’une rare violence. Elles montrent des cadavres se vidant de leur viscères, des orbites explosés en gros plan, des corps calcinés, etc.

    Une vitrine, au centre de la pièce, expose le cheminement du travail de l’artiste et un texte écrit par Thomas Hirschhorn lui-même qui « tente d’expliquer en huit points pourquoi il est important aujourd’hui de regarder des images de corps humains détruits » et complète le communiqué de presse, également écrit par l’artiste qui explique le but de l’exposition.

    Ma première réaction face à cette exposition a été le rejet. En effet, je n’avais jamais été confronté à des images aussi violentes (et gores) de toute ma vie, car après avoir vu Nuit et Brouillard à l’âge de 9 ans, j’ai compris très rapidement l’intérêt de me préserver des images violentes.

    Après m’être penchée sur le fameux texte de la vitrine, qui est très pertinent sur certains points (notamment, quand l’artiste aborde la question de l’instrumentalisation de l’absence d’images de guerre violentes à des fins de propagandes ou « la tendance à l’iconisme » qui prime dans l’image média), j’ai failli me convaincre qu’il était nécessaire que je me confronte à ces images même si je n’en avais pas envie et peut importe les conséquences que cela pourrait avoir… Et pourtant, après y avoir beaucoup réfléchi, après avoir appelé des amis à la rescousse pour débattre de cette question, aujourd’hui je pense qu’il est important que ces images existent mais je suis convaincue qu’il est important que je m’en préserve.

    Dans le dernier paragraphe du texte expliquant en huit points pourquoi il faut regarder des images de corps humains détruits, il est écrit que les gens qui refusent de regarder ces images le font pour « préserver leur confort, leur calme et leur luxe », se distancer de la réalité. La distinction est apporté par l’artiste entre «  »La sensibilité », qui signifie (…) rester éveillé, attentif, et « l’hyper-Sensibilité », qui signifie l’enfermement sur soi et l’exclusion.  »

    Je suis surement à classer dans la catégorie « Hyper-Sensible » car la vue de ces images m’a profondément choquée et je refuse de revoir des images comme celles-ci régulièrement, mais je ne pense pas pour autant être enfermée sur moi ou de vouloir fuir le réel. Je pense faire partie de la catégorie de gens qui ont un tempérament empathique et je n’ai donc pas besoin d’images de corps détruits pour me figurer les horreurs de la guerre, ni de voir l’image du petit Aylan mort sur une plage pour réaliser l’ampleur du drame humain qui se joue en Europe depuis quelques mois.

    Dans le communiqué de presse, l’artiste établit que l’on pixelise dans une image ce qui est inacceptable et on laisse visible ce qui est acceptable pour protéger le spectateur.  « Je n’accepte rien de protecteur », écrit-il dans le communiqué, considérant la pixellisation comme une forme de censure.

    Les images pixelisées sont très souvent des images qui sont diffusées et visibles par le plus grand nombre. On voit des images pixelisées principalement dans les journaux ou des espaces de diffusion de masse, visibles par tous les publics. L’application de la pixellisation n’est donc pas faite pour protéger un public adulte averti, mais des publics plus sensibles sur lesquels ces images pourraient provoquer des traumatismes, comme les enfants par exemple qui seront dans l’incapacité de symboliser les chocs provoqués par la vision de telles images.

    De plus, les récents attentats de Paris et leur surmédiatisation (notamment sur les réseaux sociaux), ont mis en lumière le fait qu’une exposition importante à des images violentes pouvaient provoquer des troubles profonds, même sur un public adulte (Je vous renvoie à cet excellent article sur le sujet).

    La pixellisation est donc appliquée à des images qui pourraient atteindre un public qui n’a pas choisi de voir ces images, mais si une personne ressens le besoin de se confronter à des images de corps humains détruits aujourd’hui, elle est libre de le faire en une simple recherche internet. La limite entre censure et protection est évidemment ténue et la question est pertinente mais je ne ressens pas l’autorité d’un acte de censure à la pixellisation d’une image que je peux trouver non pixelisée sur un autre support (comme Internet).

    Pour résumer ma position, je pense que me préserver de « d’images de corps humains détruits » me permet d’échapper aux effets traumatiques qu’elles peuvent créer mais ne m’empêche pas d’avoir une pleine conscience des faits et de comprendre le monde dans lequel je vis car je fais preuve d’empathie.

    Je me sens libre d’aller me confronter à ce type d’images via internet si j’en ressens le besoin, mais je veux que mon contact à ces images soient limité afin de préserver l’écœurement et l’indignation qu’elles soulèvent en moi. Je souhaite rester « hyper-Sensible » car multiplier les contacts à ce genre d’images pourrait avoir comme conséquence de les banaliser et je refuse qu’une telle image puisse devenir banale à mes yeux.

    Je pense que les problématiques questionnées par les images et les textes diffusés dans cette exposition sont primordiales, mais je regrette de ne pouvoir débattre davantage de ces questions avec l’artiste ou la galerie qui la présente.

    Je déconseille évidemment cette exposition aux publics sensibles, c’est pourquoi j’ai choisi de ne pas illustrer cet article.

    Anaïs Montevecchi

    Thomas Hirschhorn
    Pixel-collage

    Galerie Chantal Crousel
    jusqu’au 26 février 2016
    Du mardi au samedi
    de 11h à 19h